Je reviens à nouveau sur mon petit billet d’hier. Oui, j’aime Julien Gracq, et je me suis immiscé à nouveau dans l’une de ses oeuvres que je préfère: un beau ténébreux. Je vous en livre un tout petit passage, vous comprendrez pourquoi il ne faut jamais oublier Julien Gracq…
Il y a bien des gens (ici la voix d’Allan se fait encore plus neutre, plus blanche – et depuis quelque temps déjà ailleurs il m’était difficile de deviner s’il restait sérieux ou s’il plaisantait – mais je trouvais à ce qu’il disait un singulier charme. Plus exactement, avec une ironie amère, je crus sentir qu’il essayait de s’accrocher à ces fantasmes comme un noyé qui se sent couler à pic), des gens qui n’étaient pas fous, qui ont cru pouvoir affirmer que ce monde était un rêve ou, ce qui revient au même, que ce monde rêvait« .
un beau ténébreux, Julien Gracq, éditions José Corti
Juste vous indiquer que la magnifique carte postale posée à côté du livre sur la photo fait partie d’une collection d’illustrations d’une artiste que j’aime beaucoup, Valérie Linder.
Très heureuse journée, en rêves majeurs…

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