Je marchais d’un pas assuré vers ce destin que j’ignorais. Soudain, mon ombre s’est effacée.
D’un coup s’est dissipée, emportant avec elle mes rêves et réalités. Je compris à cet instant que mon ombre n’était que le reflet de mes songes. Je ne le savais pas. Rechercher le soleil, sortir de ma caverne. Peut-être alors retrouverais-je la trace abandonnée de ce clair-obscur omniprésent. Devant moi, derrière moi, à mon côté.
Quand la lumière s’échappe, alors la vie s’estompe.
Je n’aurais jamais dû négliger cette discrète présence.
Je ne pensais qu’à moi.
Je ne le voyais pas.
Je ne le comprenais pas.
Mon ombre s’éclipsa, il ne faisait pas nuit.
Dorénavant j’oserai dire que je suis l’ombre de moi-même.
Âme, corps & ombres composent cette unique mélodie pour ne pas s’égarer.
Il n’y a pas de chemin, seulement des ombres imprimées.

L’homme est l’ombre d’un songe, et son oeuvre est son ombre.
[Marie de Gournay] Extrait de L’Ombre de la Demoiselle de Gournay
Pas lu le bouquin mais cette citation accompagne bien ton ombre. Demain il faudrait lui rendre son soleil pour quelle puisse s’étirer dans la vie. Amitiés Xavier et bise xx
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