ni queue ni tête (1)

Le sens n’est pas important.

Il naît pas important et il n’est pas important.

Cherchons l’espace qui se situe entre le réel et le rêve. Asseyons-nous, fermons les yeux.

Comment est-on arrivé là ? Je n’ai pas eu l’impression de suivre le chemin tracé, et puis il devait être là, je ne me suis pas distingué de la voie ouverte mais pas claire.

Il n’y a pas de sens, ni commun ni bon. Il n’y a seulement pas de sens. On ne voit plus rien, ni devant nous, ni derrière nous.

On a oublié que l’autre, quelqu’un différent de soi, pouvait être là.

On s’est perdu sur le chemin qui ne mène à rien. Mais, comment a-t-on fait ?

On n’aurait pas dû se perdre. On ne pouvait pas se perdre. Pas avec ce que l’on nous avait dit ou appris.

On devait écouter, observer et comprendre.

On devait y arriver. C’était sûr.

Et puis on s’est perdu.

De vue. De vie.

On a trébuché.

Ensemble je crois. Je n’étais pas seul lorsque j’ai trébuché.

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