Archives pour la catégorie Littérature

L’heure de la fermeture dans les jardins d’Occident . Bruno de Cessole

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Indispensable lecture.

Copains d’enfance…

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Plus de 20 ans après avoir quitté les bancs de l’école, on peut retrouver des amis qui ont eu des chemins passionnants…

C’est super!!! Je vous recommande les ouvrages illustrés de Paul Beaupère. (allez voir sur amazon, il y en a plein…)

books et booksmag.fr

Un nouvel arrivant parmi les magazines littéraires français: BOOKS & Booksmag.fr

Ce qui me plaît le plus: des sélections de livres du monde entier… À suivre.

« Magazine sans véritable équivalent dans le monde, Books a pour but d’éclairer l’actualité à travers les livres parus à travers la planète. Le site est d’abord le reflet de cette ambition. Notre rêve est de le voir devenir peu à peu le lieu de rencontre des francophones persuadés que le livre est le meilleur outil pour comprendre le monde et l’homme. » Source: booksmag.fr

 

Books

Books

Limagic, le magazine plurilingue de l’imaginaire et de la lecture…

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Pour jeter un coup d’oeil à ce super projet éditorial pour enfants, en plusieurs langues (notamment dites régionales).

Site web: www.noellis.fr

J’adore et vous conseille un abonnement sur le champ si vous aimez vos petites têtes blondes! (ou brunes).

TRANSFUGE

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Pour tous ceux qui souhaitent sortir des sentiers battus… Revue culturelle indispensable à tous ceux qui aiment lire (mais pas obligatoirement ce que tout le monde lit), ceux qui aiment se perdre dans les profonds fauteuils de cinéma (mais pas obligatoirement pour voir ce que tout le monde va voir).

Abonné depuis quelques moi, j’adore.

Philip Roth

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Après la lecture de « Un homme », j’ai eu la chance de tomber sur cet autre recueil de Philip Roth au Bouquiniste de Barcelone… Il ne m’a pas fallu plus de deux jours pour dévorer cet autre roman.

J’aimerais bien poursuivre ce cycle de bonnes lectures…

NOSTALGIE DE PROHIBITION

Evidemment, cette chronique n’est pas de moi. Il ne manquerait plus que ça! Mais elle m’a fait sourire et je la trouve très réaliste…

Un peu de folie et d’interdit pour stimuler la création…

La chronique de Frédéric Beigbeder
Nostalgie de la Prohibition

par Frédéric Beigbeder
Lire, mars 2008


© Franck Courtès

Eurêka! Docteur Jekyll et Mister Hyde de Robert Louis Stevenson me fournit la réponse à la question que je me posais ici même le mois dernier («Gracq ou Sagan? Choisis ton camp»). Un écrivain doit-il choisir le retrait ou la fête? Les deux, mon général! Gracq le jour, Sagan la nuit! Voilà la solution. Isolement diurne, mondanité by night. Du matin au soir: travail, misanthropie, ermitage, écriture, solitude. Du soir au matin: futilité, société, plaisirs, autodestruction, foule. La double vie est l’équilibre parfait des déséquilibrés. L’écrivain est toujours un funambule qui titube entre le ciel et la terre.

Récemment, j’ai lu un entretien accordé au blog de la 92e Rue par Gary Shteyngart (voir page 33), le jeune auteur du chef-d’oeuvre romanesque de ce début d’année (Absurdistan, L’Olivier). Il y confie que son rêve aurait été de vivre à New York dans les années 1920: «J’aurais aimé vivre à l’époque de la Prohibition. J’aime faire des choses illégales. J’aime boire aussi. Et les flappers, mmm, les flappers…» Beaucoup d’auteurs ont cette nostalgie de la Prohibition. L’alcool avait sûrement meilleur goût quand il était illicite. L’atmosphère sulfureuse des «speakeasies», les danseuses de charleston coiffées comme Zelda Fitzgerald, avec leurs longs colliers et leur petite vertu… Mmmm, comme il dit. Mais ce n’est pas seulement le goût des années 1920 qui séduit le génial Gary Shteyngart. C’est l’Interdit tout court. Pourquoi la littérature a-t-elle cet étrange besoin de braver les lois? Beaucoup d’écrivains se mettent à fumer des cigarettes dans les bars en ce moment, juste pour le plaisir de désobéir. Essayons de comprendre cette puérile pulsion d’illégalité qui est la nôtre. J’y vois quatre raisons.

1) Le romancier n’est pas au-dessus des lois mais à côté. C’est quelqu’un qui dicte ses propres lois. Il fixe les règles de son jeu. Il construit un monde dont il est le maître. L’écrivain est Dieu chez lui, il se fiche du code pénal. Il n’obéit qu’à lui-même. Seuls ses personnages ont le pouvoir de lui désobéir, et encore.

2) L’état second peut être une source d’inspiration. De Théophile Gautier à Will Self, on ne vous fera pas ici l’injure de dresser la liste des auteurs qui ont eu recours aux substances prohibées (l’espace qui nous est imparti n’y suffirait pas). Durant la Prohibition, Dorothy Parker, Ernest Hemingway et Scott Fitzgerald se sont mis quotidiennement hors la loi pour s’amuser mais aussi parce qu’ils cherchaient des angles nouveaux pour décrire leur époque.

3) Lorsque tout est permis, l’art est impossible. La littérature la plus ambitieuse a toujours flirté avec les tabous. Elle a besoin de la transgression comme d’un carburant. Explorer les limites de sa liberté est un exceptionnel moteur d’écriture. Pour Flaubert, ce fut l’adultère bourgeois. Pour Baudelaire, les putes. Pour Fitzgerald, l’alcool. Pour D.H. Lawrence, le sexe. Pour Nabokov, les petites filles. On n’écrit rien d’intéressant en restant dans la norme. Les bons livres sentent le soufre, le danger, la garde à vue.

4) Plus prosaïquement: qui a envie de lire un roman où il ne se passerait que des choses autorisées par la Justice? La fiction a été inventée pour permettre à l’homme de vivre en marge de la réalité. Les premiers héros de romans (Don Quichotte et Gargantua) étaient des détraqués qui faisaient n’importe quoi. Depuis, rien n’a changé. Un romancier c’est quelqu’un qui imagine, expérimente et raconte à autrui des vies juridiquement interdites, politiquement incorrectes et sexuellement condamnables.

Pour toutes ces raisons, je suis heureux de vivre en 2008 dans un pays qui traverse probablement l’une des plus graves périodes de Prohibition de toute son Histoire.

La Route

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Encore un livre qui ne laisse pas indifférent. C’est une expérience troublante, émouvante voire déstabilisante… Si les descriptions n’étaient pas si dures parfois, je l’aurais lu à mes petits.

En conclusion, j’ai adoré! Et, le recommande vivement à ceux qui doutent de l’intérêt d’exister…

Bonne lecture.

loin de chandigarh

Loin de Chandigarh  « COUP de COEUR »

Je n’avais jamais eu l’occasion de lire un auteur indien. Et bien, il faut le faire pour les sons, les odeurs, les images, la sensualité, la sensibilité, l’amour,… tout y est différent mais en même temps si proche, si touchant. On ne peut pas passer à côté de ce livre non plus…

Mot de l’éditeur

L’Inde du Nord à la fin des années 1990. Un journaliste et sa femme, Fizz, partagent, depuis quinze ans, une intense passion, très sensuelle, très charnelle. Jusqu’au jour où, dans leur maison accrochée aux contreforts de l’Himalaya, le narrateur découvre soixante-quatre épais carnets, le journal intime et impudique d’une Américaine, Catherine – ancienne propriétaire des lieux -, dont la lecture va peu à peu détruire son couple…

un homme

Un homme

Je ne peux que conseiller la lecture de ce superbe ouvrage. La vie d’un homme, un homme qui avance évidemment vers la mort et qui en parle très justement.

J’aime et je relirai…

 

l’élégance du hérisson

J’ai oublié de l’inclure, mais c’est sans aucun doute l’un de mes meilleurs moments de lecture de l’année… Alors, si ce n’est pas encore fait, courez vite chez votre libraire. Un grand moment de plaisir!

MODERATO CANTABILE

Moderato cantabile

J’ai vraiment beaucoup aimé… cela faisait longtemps que je n’avais pas lu du Marguerite Duras. On ne peut pas passer à côté de ce type d’écriture…

J’en profite pour me plonger dans le square, je suis déjà sous le charme de son style, inégalé.

Je recommande…

L’esprit de l’athéisme

André Compte-Sponville

Pour tous ceux qui ont des doutes sur leurs croyances, leur foi ou qui sohuhaitent tout simplement comprendre la religion depuis un autre angle de vue, je vous recommande vivement la lecture de cette ouvrage. N’ayez crainte, c’est de la philo mais la rédaction est telle qu’elle est accessible. Encore un livre à lire sans faute…

Mot de l’éditeur

Peut-on se passer de religion ? Dieu existe-t-il ? Les athées sont-ils condamnés à vivre sans spiritualité ?
Autant de questions décisives en plein «choc des civilisations» et «retour du religieux». André Comte-Sponville y répond avec la clarté et l’allégresse d’un grand philosophe mais aussi d’un «honnête homme», loin des ressentiments et des haines cristallisés par certains.
Pour lui, la spiritualité est trop fondamentale pour qu’on l’abandonne aux intégristes de tous bords. De même que la laïcité est trop précieuse pour être confisquée par les antireligieux les plus frénétiques.
Aussi est-il urgent de retrouver une spiritualité sans Dieu, sans dogmes, sans Église, qui nous prémunisse autant du fanatisme que du nihilisme.
André Comte-Sponville pense que le XXIe siècle sera spirituel et laïque ou ne sera pas. Il nous explique comment. Passionnant.
Philosophe humaniste, André Comte-Sponville est l’auteur de nombreux ouvrages qui, par leur clarté et leur pédagogie, mettent la philosophie à la portée de tous. Il se définit comme un athée fidèle, car il se reconnaît dans une certaine tradition et histoire des valeurs gréco-judéo-chrétiennes, et pense que l’homme peut se passer de religion, la philosophie en étant l’un des moyens.

J’étais derrière toi

Nicolas Fargues

Vraiment un très bon livre… Indispensable dans les bibliothèques.

« C’est dans la trentaine que la vie m’a sauté à la figure. J’ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu’il peut avec ce qu’il est. J’ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu’est-ce qui s’est passé ? Je n’ai pas connu de guerre, ni la perte d’un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu’une banale histoire de séparation et de rencontre. »

Mars 2006
224 pages, 17 €
ISBN : 2-84682-131-3

© éditions P.O.L, 1999.

Puisque rien ne dure

Laurence Tardieu

Voilà un des derniers livres que j’ai  aimé lire.

Ci-joint le commentaire des éditions Stock.

Vincent roule à vive allure sur l’autoroute. Il va à la rencontre de celle qu’il a aimée, Geneviève, qui se meurt. Sur la route, Vincent repense au passé. À ce qui, quinze ans auparavant, a détruit leur couple. A ce qui les unit au-delà de la mort. Il repense à Clara, leur enfant disparu, à son corps jamais retrouvé, à la douleur jamais éteinte qui a consumé leur amour. Face au drame, Geneviève a choisi la solitude, consignant sa souffrance dans des carnets, comme si l’écriture la maintenait en vie, tandis que Vincent a tenté d’oublier. De prendre la fuite. Mais tous deux partagent pour la vie un malheur inhumain. Lorsque Vincent rejoint Geneviève, c’est une femme rongée de peine et de tristesse, mais aussi une femme qui s’apaise et veut affronter le passé. Dans les derniers gestes, dans les ultimes paroles qui accompagnent la mort, Geneviève et Vincent se retrouvent, et Clara, leur petite fille, revit, au fil des souvenirs. Le temps est venu pour Vincent de se réconcilier avec la vie. Dans un souffle brûlant et avec une bouleversante retenue, Puisque rien ne dure dit la douleur de perdre un enfant. En laissant la parole au père et à la mère, Laurence Tardieu fait entendre la souffrance qui emmure, incompréhensible pour les autres, l’irrémédiable cassure du couple, la façon dont chacun supporte le malheur. Dans ce texte poignant, la vie et la mort sont indissociables, comme l’ombre et la lumière. 

Date de parution :
août 2006

Copyright :
© Editions Stock, 2006