Les mains sont les yeux du cœur. Seules les mains, inconscientes mais consciencieuses, sont entrainées à effleurer et mémoriser les traits d’un visage, les intrigues vallonnées d’un corps, les gourmandises fugaces d’une peau, le galbe sourdi d’un individu.
Les mains, la plus sinueuse accentuation du regard.
Seules, les mains parviennent à écrire et dessiner ce qu’elles ont humé et soupçonné.
La main l’oeil aux multiples regards.

Beau. Un regard, des lignes précieuses de plus apportées au blason du corps, d’inspiration aussi ancienne que l’amour et jamais achevé comme lui.
Je regrette de le dire, lassé du monologue, écœuré des vanités virtuelles et de toute chose, d’ailleurs, mais c’est mérité. Salut.
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