Encore égaré quelque part, au loin, entre deux atmosphères. Pas le temps de comprendre, pas le temps d’identifier. Seules des couleurs imprimées, qui surgissent de jour comme de nuit, nuit et jour. Égaré sur un planning, sur un agenda qui se remplit seul. Un agenda accessible à tous, par sécurité. Pour pouvoir se saisir au vol. Que dit-on autour de moi? Puis-je m’asseoir avec vous? Écouter vos histoires, l’histoire de vos vies, vos envies, vos désirs, vos peines et vos souffrances. Que faites-vous là vous aussi? Vous aviez rendez-vous avec quelqu’un, quelque part? Où allez-vous après? Est-ce vraiment important que vous y alliez? Vous posez-vous des questions? Lesquelles? Aidez-moi. Donnez-moi une piste! Y a-t-il un sujet sur lequel vous n’ayez pas trouvé de réponse? Peut-on en parler ensemble? Peut-on parler ensemble? Pourquoi y pensez-vous? Ne serait-il pas plus facile de ne plus y penser? En avez-vous envie? Pourquoi en avez-vous envie? Les problèmes sont-ils tous les mêmes? Ne s’agirait-il que d’un doute de traduction? Une confusion? êtes-vous sûrs de vous? Avez-vous confiance en vous? Avez-vous confiance en moi? Pourquoi? Que vous manque-t-il vraiment? Le savez-vous? Vous posez-vous la question? Vous posez-vous les mêmes questions où que vous soyez? Ne jugez pas, exprimez-vous seulement. C’est impossible me direz-vous. L’est-ce vraiment? Qu’y a t-il de possible et d’impossible? Est-on le même ici ou ailleurs? Où le mouvement général nous entraîne-t-il? Faut-il se mêler à la foule? Qui veux-je écouter? Peut-on seulement prendre un peu de temps pour se regarder et s’écouter?
Puis, ne rien se dire. Ne plus rien se dire. Se poser les questions et lancer au vol des réponses. Attendre, assis n’importe où, devant sa table de cuisine ou dans une hutte perdue au fin fond de la forêt. Ne plus se poser de question? Ne plus déranger?
Mais, partager. Partager ce qui reste. Partager ce qui a été. Partager ce qui sera… Être là.

le mot partage n’est-il pas ce mot magique qui nous fait parcourir la vie en quête des autres dont nous avons tant à apprendre, tant à aimer, tant à vivre ? merci pour ce joli texte
J’aimeJ’aime
Merci à toi pour ce joli commentaire, c’est exactement ce que je ressens. Belle journée à toi. xavier .)
J’aimeJ’aime
Être là.
On y est, Xavier.
J’aimeJ’aime
Merci G@rp, je le sais, je le sens et cela fait extrêmement plaisir. Je n’ai pas osé laisser de mots sur le site sans nom, mais on y est aussi, et on aime. xavier .)
J’aimeJ’aime
très beau texte avec belle conclusion (on est là en pensées)
J’aimeJ’aime
Merci à vous de ce compliment. Je sais que vous êtes là, et cela me fait si plaisir de le savoir. (moi aussi je suis là en pensées). xavier .)
J’aimeJ’aime