Une réflexion au sujet de « note – Yanaihara Isaku – Avec Giacometti – éditions Allia »
beard
Oui c’est cela.Un jour l’être aimé disparu est là,en vous,vous le voyez,vous l’entendez.Vous avez l’impression qu’il vous parle,ou bien c’est vous qui vous adressez à lui.Vous êtes longtemps allée à sa rencontre,au cimetière.Il faut marcher longtemps,suivre une allée sombre bordée de pins,très hauts.Vous n’êtes jamais sûre de l’endroit précis où il repose.Puis vous le trouvez,vous lui parlez,vous parlez à cette pierre absurde.Et chaque fois que vous vous décidez à partir,vous avez la même sensation.Il vous accompagne,il marche à côté de vous,dans sa veste en laine qu’il portait toujours parce qu’il avait froid,il a l’air tranquille,amical,il marche à vos côtés comme le mari des bons et des mauvais jours qu’il a été.
Oui c’est cela.Un jour l’être aimé disparu est là,en vous,vous le voyez,vous l’entendez.Vous avez l’impression qu’il vous parle,ou bien c’est vous qui vous adressez à lui.Vous êtes longtemps allée à sa rencontre,au cimetière.Il faut marcher longtemps,suivre une allée sombre bordée de pins,très hauts.Vous n’êtes jamais sûre de l’endroit précis où il repose.Puis vous le trouvez,vous lui parlez,vous parlez à cette pierre absurde.Et chaque fois que vous vous décidez à partir,vous avez la même sensation.Il vous accompagne,il marche à côté de vous,dans sa veste en laine qu’il portait toujours parce qu’il avait froid,il a l’air tranquille,amical,il marche à vos côtés comme le mari des bons et des mauvais jours qu’il a été.
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