Je vais revenir ici. Je n’avais, à priori, aucune raison de laisser cet espace en jachère. Depuis que je ne m’y arrête plus, j’ai perdu beaucoup. Je ne sais pas si je parviendrais à quoi que ce soit. N’ayant aucun objectif, je suis rassuré. N’ayant aucun regret, je suis apaisé. Rien à construire, personne à rassurer, nulle contrainte à éviter. Rien à craindre. Je n’ai aucune obligation à respecter, si ce n’est celle d’y être libre. Se soustraire aux tourments des mondes, retrouver ce temps et le reconquérir, retrouver une voix. Écrire pour penser et observer consciencieusement la vie qui défile. Je vais essayer de retrouver les possibles qui s’étaient ouverts ici, de croiser les rêves que j’y avais déposés.
Voilà une bonne nouvelle !
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Merci de revenir ici.
J’aime te lire et y retrouver des ressentis que je serais bien incapable d’exprimer.
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La mélancolie… de l’automne. Et si vous remplaciez les mots par des traits de crayon. Plus libérateur peut-être. La vie rêvée libre, une utopie n’est -ce pas? Amitié
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