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l’art et la révolte ne mourront qu’avec le dernier homme | camus

Partager avec vous l’une de mes voix préférées, celle d’Albert Camus [lectures (L’Homme révolté)]
Existe-t-il encore des hommes & des femmes révoltés? N’y a t-il plus aucun combat qui mérite la peine d’être écrit et lu à voix haute? Doit-on tout accepter sans mot dire? Le courage de s’élever contre est-il devenu si ridicule? Manque-t-il seulement des voix, fortes, puissantes et intelligentes? Le dernier homme n’est-il déjà plus de ce monde?

« Pour être une fois au monde, il faut à jamais ne plus être. »

Source: ici

Albert Camus, La postérité du soleil

Pour voyager sur les traces d’Albert Camus et de René Char, deux artistes que j’affectionne tout particulièrement… Des photographies magnifiques d’Henriette Grindat.

Heureusement, il ne fait plus défaut à ma bibliothèque…

La Postérité du soleil est née de l’amitié qui lia après la Libération Albert Camus et René Char. La correspondance des deux écrivains fait plusieurs fois allusion à ce projet de « livre sur le Vaucluse » qui serait la trace fidèle de leur fraternité. Ils en escomptaient une « joie durable ». Mais le livre ne put paraître du vivant de Camus, bien que le manuscrit en fût prêt au début des années 1950, après que Char y eut apporté son « luttant et respirant » poème d’ouverture. Les fragments poétiques de Camus y accompagnaient et transfiguraient les photographies d’Henriette Grindat (1923-1986), artiste suisse venue rencontrer Char à L’Isle-sur-la-Sorgue, dans le but de donner un visage à « cette arrière pays qui est à l’image du nôtre, invisible à autrui » (Char). La mort tragique de Camus vint redonner vie à ce projet ; et le livre parut dans une version de luxe en 1965.
Cette réédition en grand format permet de découvrir un texte oublié d’Albert Camus, relevant d’une écriture poétique et fragmentaire peu courante sous sa plume.