Des petits pas, par ici, sans faire de bruit. Ne déranger personne, seulement être passé et rien de plus.Des mots se sont échoués, sans aucun rebond, avalés par une liste sans fond. Mais ont vécu, le temps d’un souffle de pensée.En présence, je perçois ceux que j’aime, que j’ai aimé et qui se sont évaporés d’ici. La nature assassine, infanticide, les a décomposés, broyés, réduits.
La violence est omniprésence.Comme la conscience.Absence au monde.L’oubli est absence, le souvenir présence.Béance.

Le pire, pourtant: quand le souvenir est absence, quand il n’y a d’autre présence que l’oubli.
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