On peut

On peut le faire. On peut toujours essayer d’oublier, de ne pas y croire. On peut aussi s’attarder sur ce souvenir d’avoir été passionné, d’avoir voulu. On peut regretter d’avoir arrêté. On peut aimer. On peut aussi aimer aimer. On peut croire que rien n’a changé. On peut penser que tout peut recommencer. On peut même dire que rien ne change jamais. On peut imaginer que cela va bien se passer. On peut souhaiter le pire. On peut en sourire, presque en rire. On peut pleurer de joie. On peut en pleurer. On peut s’amuser à vouloir y croire. On peut craindre le futur. On peut rêver d’un avenir heureux. On peut se jeter du haut d’un pont. On peut avoir le vertige. On peut craindre la mort. On peut la désirer comme la fuir. On peut s’agacer. On peut énerver. On peut s’énerver. On peut s’enivrer. On peut faire l’amour. On peut jouir. On peut lire et chanter. On peut jouer à être ce que l’on n’est pas. On peut douter de soi. On peut se tromper parfois. On peut réussir. On peut redouter l’échec. On peut avoir peur de blesser. On peut demander pardon. On peut hurler. On peut s’arrêter. On peut ne plus rien attendre. On peut désirer. On peut décevoir. On peut dire. On peut ne pas en finir. On peut sentir. On peut tout faire, ou presque. On peut vouloir savoir. On peut connaître quelqu’un. On peut choisir. On peut espérer l’autre. On peut s’en aller seul. On peut renoncer.

On peut toujours.

Ou pas.

Parfois, on ne peut pas.

2 réflexions au sujet de « On peut »

Si vous souhaitez m'envoyer un commentaire, écrivez-moi à xavier(at)fisselier.biz