Archives du mot-clé Note

note

20120126-200200.jpg

Perdre l’être est insurmontable.
Avoir été là c’est être là pour toujours.

note

20120119-204308.jpg

N’avoir plus l’âme au vague. Vide.

note

20120119-203317.jpg

Les angoisses diurnes s’apparentent aux angoisses nocturnes.

note

20120117-125949.jpg

Se perdre ou perdre son âme dans un ciel ou un nuage. Parce qu’ici, tout est plus doux pour les souvenirs.

note

20120115-133608.jpg

se croiser et ne pas se rencontrer

note

20120113-194033.jpg

note

20120113-193343.jpg

note

20120113-191010.jpg

Note

20120108-073114.jpg

Où se cache-t-il le temps? Le temps d’aimer. Se fondre dans la fumée comme une montée aux cieux et passer entre ceux qui, assis là, sont perdus.
Un écran de fumée.
Un jour je disparaîtrai dans une fumée et laisserai derrière moi cette odeur âcre qui s’accroche aux vêtements mais qui réveillent l’envie de vivre, de rallumer une flamme. Disparaître en fumée. À l’infini, être là.
À jamais, vous avez laissé sur ma peau cette fumée.
Désapprendre à rentrer dans l’ordre. Respecter mais ne pas se soumettre. Sans jamais oublier complètement ni comprendre. Voir au loin et deviner ses proches. Mélanger les sens et les mots. Ne pas craindre, s’aventurer à ne pas arrêter le flux, mais pouvoir le quitter. Prendre le risque. Hurler ses larmes pour survivre à ses démons. Pour survivre à ses passions. Mélanger les mots, qu’ils soient beaux et explosent quelque part en soi, quelque part en l’autre, quelque part en vous. Esthétique du mot. Un mot devant l’autre comme un pas devant l’autre. Mot à mot. Pas à pas. Avoir des mots tristes n’est pas être triste, comme vivre n’est pas non plus être vivant. Tout mettre à plat, ne rien transmettre.
Que faire des émotions accumulées? Que deviennent-elles après? Après quoi d’ailleurs? Que faites-vous des pensées qui vous assaillent? Il existe un réservoir depuis la plus petite enfance qui accumule des bribes d’images, senteurs, musiques, mots… et parfois pèse lourd. Arrête-t-on de penser après?
Où se cache-t-il le temps?
Le temps d’aimer.
Le temps n’existe pas.
Crions ensemble. Ensemble, 1+1+vous+moi.
N’ayant pas conscience des mots qui m’échappent je vous rends votre silence.
Aux âmes de coton.

belle année à vous

20120103-172801.jpg

note

Esclave de ses rêves il s’enchaîna à un nuage et contempla le flux des mondes pour ne plus y revenir. Seules subsistèrent les images du vécu.

note

Pourquoi penser différemment si l’on a déjà la chance de penser? Penser est nécessaire et suffisant. Aberration du langage contemporain?!

Penser différemment serait aussi stupide que d’imaginer que l’on peut rêver différemment.

note

Qu’y a-t-il de plus beau & de plus merveilleux qu’une coïncidence dans sa plus pure essence?

note

Automne en ville, automne en soi.

Quand d’autres écrivent et décrivent si justement ce que vous aimeriez dire, il est préférable de se laisser emporter par leurs mots. 

No ego

merci

Je voudrais seulement vous remercier.

Vous remercier d’être là. Vous que je ne connaîtrais peut-être jamais vraiment. Sans doute jamais. J’aimerais savoir dire merci à chacun, inconnu ou connu. Merci avec un sourire. Merci parce que je ne vous mérite pas. Merci parce que l’on oublie si souvent de se le dire. Merci parce que notre éducation nous l’a enseigné? Non, pas seulement. Surtout pas d’ailleurs, ce merci n’est qu’un automatisme, triste, sans regard, ni grain. Je voudrais vous remercier alors que vous souhaitez en ignorer les raisons et passer votre chemin sans y penser. Je voudrais vous remercier et que vous sentiez, sachiez que ce remerciement s’adresse à vous seul, au moment où vous l’acceptez. Je voudrais que vous reconnaissiez la couleur et la texture de ce merci que je vous adresse, dans sa large palette, vous reconnaîtriez celui qui a été soigneusement préparé pour vous. Celui qui assemble souvenirs et rèves. Celui qui flotte entre nous. Celui que l’on ne se dit pas par discrétion, par délicatesse, par pudeur, par colère, par tristesse. Parce que l’on ne veut pas le recevoir en plein coeur. Parce que parfois ce merci fait mal de bonheur. Le merci qui ne s’efface jamais même lorsque l’on disparaît, si l’on imagine que l’on peut disparaître. J’aimerais vous dire merci pour ce que tout ce que vous savez, pour tout ce que vous cachez, pour tout ce que vous fuyez, pour ce que vous avez commencé à partager mais aussi pour ce que vous ne vous voulez plus partager. Merci parce qu’il se dirige à vous. Parce que vous savez pourquoi je vous remercie. Merci parce que c’est si simple et si dur à la fois. Merci maintenant, parce que peut-être je n’aurais pas pu le vous le dire. Merci parce que nous nous sommes rencontrés et que l’on ne se dérencontre jamais. Ce mot n’existe pas, parce qu’il n’a aucune raison d’exister. On se rencontre et c’est ainsi. Une fois suffit pour que cela dure toujours. On n’oublie pas les rencontres, on vit avec, on survit de rencontres, de nos rencontres. On n’oublie pas, on n’oublie rien, on oublie seulement de dire merci. Parce que l’on a honte, parce que l’on ne veut plus être un enfant, parce que l’on croit que l’on n’a pas besoin de le dire. On imagine ce que l’on doit faire, et l’on ne le fait jamais, parce que l’on n’accomplit jamais ce dont on a rêvé, ce dont on rêve. Vous n’êtes pas dans l’obligation d’accepter ces remerciements. Vous pouvez passer votre chemin, esquisser un sourire, et vous retirer, comme si de rien n’était. Ce n’est pas grave. La situation n’est pas ridicule, ni pour l’un, ni pour l’autre. Cependant, il est à vous, vous qui comprenez pourquoi vous pouvez vous l’accaparer et le garder au creux de vos mains, au fond de votre poche, entre deux pages de votre calepin. Vous savez que l’on ne partage pas comme nous aimerions donner et recevoir. Dire merci n’est pas sans importance. On ne l’écoute pas toujours parce que l’on souhaiterait entendre d’autres paroles. Ce merci est à vous, conservez-le si vous le désirez. Sinon, essayez de l’oublier, cela n’a plus d’importance, je vous l’ai écrit parce que j’avais besoin de vous le dire. 

Être là, pour vous remercier.